Un laps de temps qui n'a pas manqué de susciter moqueries et quolibets chez certains médias étrangers. Aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Angleterre, on s'est ainsi complu à souligner l'ironie du sort qui veut que la France ait raté le lancement de sa vitrine le jour de l'anniversaire de la prise de la Bastille. La palme revient sans doute à Michael Arrington, du fameux blog Techcrunch, qui dans un billet sans une once de tendresse, pronostique une réouverture du site aux alentours de 2013. En France, l'internaute rit aussi, mais jaune.
« Nous sommes prêt à donner un coup de main pour France.fr, par citoyenneté... Un contact à nous donner pour stopper le massacre ? », a lancé jeudi soir Frédéric Montagnon, d'Overblog, à NKM, qui l'a pour l'instant renvoyé vers le SIG. « Ovh se propose d'apporter son aide et d'héberger ce projet gratuitement durant 1 an avec autant de serveurs, de la bande passante et d'homme qui seront nécessaire pour maintenir le projet en fonctionnement et encaisser toutes les montée en charge qui se présenteront », a quant à lui proposé, via la lettre d'information d'OVH, son patron Octave Klaba.
Un petit coup de pub à peu de frais, histoire de souligner qu'héberger des sites à fort trafic, certains en France savent faire ? Sans doute, puisque le gouvernement ne pourra vraisemblablement pas accepter l'aide gracieuse de sociétés privées, tenu qu'il est de sélectionner ses prestataires par le biais d'appels d'offres. « Nous nous fixons pour objectif une relance opérationnelle dans la deuxième quinzaine d'août et confirmons la sortie, pour novembre prochain, d'une version dotée d'une dimension participative », promet maintenant le site.