Précisément, cet accord va permettre à la France et à la Tunisie d'organiser des « rencontres franco-tunisiennes du logiciel libre dès l'automne prochain en Tunisie ». Dans la foulée, un ensemble de décisions devraient être prises afin de « faciliter de circulation pour la mobilité circulaire et professionnalisante des jeunes, la mobilisation des appels à projets lancés dans le cadre de la politique des pôles de compétitivité et la demande adressée à la Commission Européenne de lancer un appel d'offres pour des projets de R&D associant les deux rives de la Méditerranée ».
Autre point sur lequel les deux Etats semblent converger, la formation des PME aux nouvelles technologies. Un second accord a donc été trouvé afin de mettre en place un « passeport pour l'économie numérique ». Ainsi, les très petites entreprises et les PME seront formées à l'usage de ces technologies. « L'objectif est d'optimiser la croissance de ces sociétés en les inscrivant dans l'économie d'internet. Une contribution de 30 000 euros sera allouée par la France à ce transfert d'expérience et à son adaptation dans l'environnement tunisien » explique le ministère, dans un communiqué.
Enfin, le ministre français a insisté sur la nécessité de renforcer ce partenariat : « la France veut placer le secteur du numérique au cœur de sa coopération avec la Tunisie Nouvelle. Nous souhaitons notamment renforcer la contribution du secteur numérique à la croissance tunisienne et faciliter la formation et l'insertion professionnelle ».