Dans une tribune publiée dans Le Figaro, il précise que les opérateurs vont devoir monétiser leurs investissements en matière de 4G en mettant des bornes « à l'univers de la gratuité perçue ». Sans jamais citer Free Mobile, qui a quitté la FFT en 2008, mais pourrait adhérer à nouveau à l'organisme, le responsable adresse également ses critiques au marché français permettant selon « une concurrence sans aucun frein ». Un état de fait qui « devient vite préjudiciable aux consommateurs car elle se fait au détriment de l'investissement et de l'emploi ».
En apportant de la valeur aux utilisateurs avec le LTE, Pierre Louette entend faire actionner un levier basique permettant aux opérateurs de générer des revenus supplémentaires. Il ajoute : « les consommateurs seront prêts à payer un peu plus pour bénéficier d'un débit plus rapide et d'un service de meilleure qualité ». Le responsable anticipe également les prochains prélèvements auxquels pourraient être soumis les opérateurs.
A ce sujet, Pierre Louette insiste sur le fait que « le gouvernement va devoir faire des choix clairs. Il ne peut nous inciter tout à la fois à investir, à baisser les prix et nous imposer une fiscalité supérieure de 25 % à celle des autres secteurs. [...]Nous achetons une première fois les contenus aux ayants droit et nous devons payer une seconde fois pour les diffuser ».
Il rappelle que les opérateurs ont ainsi payé l'an dernier 1,2 milliard d'euros de redevances et taxes spécifiques dont 150 millions d'euros à destination du cinéma. Ils ne souhaitent donc pas que leur activité soit d'avantage taxée. En attendant, certains opérateurs ont déjà dégainé leurs offres 4G. SFR a, par exemple, expliqué que les formules Carré 2, 4 et 6 Go seront proposées à 50, 70 et 90 euros/mois.