La facture mensuelle moyenne mobile, voix et data, a en effet atteint 18,7 euros ce trimestre, soit 16% de moins qu'au deuxième trimestre 2012. L'effet Free Mobile et la lutte des prix entre les opérateurs a continué de jouer à plein. Pourtant, les volumes n'ont pas diminué, bien au contraire. L'Arcep relève une inflation de 16% des minutes consommées sur mobile, soit 34,4 milliards de minutes.
En parallèle, le nombre de SMS échangés a également progressé, de 5%, ce qui représente 48 milliards de messages envoyés. Mais le chiffre le plus impressionnant se situe sans conteste au niveau du volume de données transmis : 35 000 téraoctets, ce qui correspond à une augmentation de quelque 60% sur un an. Rappelons que ces chiffres concernent une période où la 4G était encore très confidentielle.
Les investissements stagnent
Avec le déploiement plus massif de l'ultra haut débit mobile, annoncé par les opérateurs ces derniers jours, nul doute que ce chiffre devrait encore connaître de belles envolées les prochains trimestres. Le parc de mobiles 3G a progressé de 14% sur un an, ce qui concerne 34,5 millions de clients désormais, sur un total de 74,8 millions, soit moins de la moitié du parc donc. Aucune donnée sur la 4G n'est fournie.
Concernant les lignes fixes, l'Arcep relève un ralentissement des recettes de 2% par rapport à l'année précédente, soit 3,8 milliards d'euros. La portabilité fixe a progressé sur la période de 6% à 576 000 numéros, quant à la TV par Internet, elle enregistre 14,1 millions d'accès, en hausse de 14%. Sur le fixe, la facture mensuelle moyenne a aussi reculé, à 34,5 euros, soit 1,2% de moins qu'en 2012.
Enfin pour ce qui concerne les investissements des opérateurs - hors achats de fréquences -, ils ont atteint au premier semestre 3,6 milliards d'euros, soit un montant équivalent à l'an passé.
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