Un constat que ne partage pas la Fédération française des Télécoms. L'organisme qui rassemble l'ensemble des opérateurs, excepté Free Mobile, conteste cette analyse et précise que la situation s'est au contraire dégradée en France.
Dans une note, elle insiste sur le fait que « le fait d'avoir des prix significativement inférieurs aux autres pays de l'OCDE ne peut rester durablement sans conséquences dommageables non seulement pour les opérateurs et l'ensemble de la filière, mais aussi pour le consommateur, attentif à juste titre à la qualité de service et à l'accès aux nouvelles technologies, qui était jusqu'alors un axe de vigilance fort de l'UFC ».
La FFT s'inquiète pour l'investissement des opérateurs dans le secteur, un facteur qui n'est « pas compatible avec une dégradation continue des revenus des opérateurs ». Elle considère donc que cette situation n'est pas bénéfique pour les opérateurs, l'Etat et les consommateurs qui « seront pénalisés sur le moyen et long terme faute de pouvoir accéder aux services les plus innovants, ou qui seront lésés du fait d'une qualité de service dégradée ».
Sans jamais citer nommément Free Mobile, la FFT demande enfin à ce que l'arrivée du quatrième opérateur soit étudiée différemment. Elle estime que l'impact et les conséquences de l'entrée d'un nouvel entrant sur ce marché doivent être regardés à plus long terme.