Le constat est connu depuis de nombreuses années, la population nippone vieillit. Alors que l'âge moyen d'un citoyen japonais augmente tout comme la demande de services, les professionnels envisagent une forte croissance dans le domaine de l'aide aux personnes. Pour répondre à ces attentes, la robotique apparait comme l'une des alternatives crédibles.
Dans ce cadre, un nouveau consortium a été mis en place dans l'archipel. Le i-RooBO Network Forum doit servir de catalyseur pour 300 sociétés du secteur qui devront développer à l'horizon 2020 une centaine de robots pour cet usage. L'objectif est également de produire des robots pouvant fonctionner en dehors du Japon. C'est pourquoi les appareils devraient adopter certains standards internationaux, notamment en matière de communication.
Pour rappel, certaines sociétés spécialisées dans ce domaine en France ont déjà investi au Japon ou passé des partenariats avec de grandes sociétés nippones. C'est notamment le cas d'Aldebaran Robotics qui s'est alliée à Softbank afin de développer le robot baptisé Pepper. Ce dernier est un humanoïde conçu pour rendre des services aux personnes et doit, pour ce faire, être en mesure d'interpréter les émotions des individus.
Selon le quotidien Nikkei, Nippon Telegraph & Telephone, Toyota Motor ou encore Toshiba seront moteurs au sein de ce consortium. Certains projets passeront également par la case du financement participatif, afin de jauger l'intérêt du public pour ces derniers.