La publication d'une application mobile sur l'App Store n'est pas automatique : avant de pouvoir distribuer son logiciel, l'éditeur doit passer sous les fourches caudines de la validation mise en place par Apple. Ce processus, qui prend généralement quelques jours, conduit parfois au rejet de l'application concernée, au motif que celle-ci ne répond pas aux exigences minimales de qualité de l'App Store. Dans le cadre des guidelines de sa documentation technique dédiée aux développeurs, Apple vient de révéler quels étaient les motifs de refus les plus fréquemment rencontrés, et propose quelques conseils visant à éviter ces écueils.
La première raison de rejet, invoquée dans 14% des cas, ne relèverait pas de la qualité du code proprement dit, mais tout simplement d'informations complètes laissées par le développeur dans le cadre de sa demande (absence de compte démo dédié aux tests par exemple). La deuxième, qui concerne 8% des refus, tient quant à elle à la découverte de bugs ou au plantage de l'application. Vient ensuite, dans 6% des dossiers, le non respect des termes de la licence du programme développeur d'Apple.
Le quatrième motif, nettement plus subjectif, vaut lui aussi pour 6% des cas, avec un refus susceptible d'être motivé par une interface utilisateur trop complexe ou tout simplement jugée de qualité insuffisante. On lira dans les guidelines que l'interface d'une application doit ainsi se révéler « simple, raffinée, créative et bien pensée », avec en bonus l'illustration d'un exemple à ne pas suivre.
Entre autres raisons de refus, Apple souligne également les descriptions non fidèles à la réalité du contenu, les allusions non justifiées à d'autres applications, les logiciels livrés incomplets (sans les images par exemple), ou les apps présentées comme de simples versions d'essai.
Ce top 10 ne couvre toutefois que 58% des refus formulés par l'App Store sur la période. Bien d'autres motifs sont donc susceptibles d'être invoqués.