Uber adopte la voie de la diplomatie et cherche désormais à nouer des contacts privilégiés avec les villes en Europe. Le service de VTC annonce qu'il souhaite signer dès à présent des partenariats avec les municipalités intéressées afin d'intégrer son outil à l'offre de transport urbain.
Interrogé par Reuters, Travis Kalanick, le cofondateur d'Uber explique : « A la fin de 2015, si nous pouvons nouer ces partenariats, nous créerons 50 000 emplois dans l'Union européenne ». Le service promet donc de créer des emplois en échange d'une autorisation d'exercer, encadrée mais formelle.
Si Uber joue la carte de la conciliation, les propos de Kalanick ont jusqu'à présent été bien différents. Le directeur général de la société a toujours critiqué les régulations en vigueur dans les pays de l'Union européenne, les considérant comme protectrices à l'égard des taxis traditionnels.
Toujours est-il que cette stratégie vise également à étendre la présence d'Uber sur le vieux continent. La plateforme est d'ores et déjà disponible dans 250 villes à travers le monde et pourrait intégrer de nouvelles régions. Mais l'expansion d'Uber reste à ce jour limitée par les nombreux procès qui émaillent le parcours de la société.
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