Aux yeux de ses fondateurs, le MutCamp est une « opération coup de foin ». Cet incubateur immergera pendant trois mois quatre start-up dans un corps de ferme, pour un stage aux antipodes de la Silicon Valley.
Entre les neuf grandes villes labélisées « French Tech » et le futur incubateur géant de Xavier Niel à la halle Freyssinet en plein Paris, il faut bien reconnaître une chose : jamais on aura autant essayé de faire pousser les « jeunes pousses » dans du béton. C'est un peu la raison pour laquelle la Mutinerie - un espace de travail commun (« coworking ») parisien - a eu l'idée d'inviter ces jeunes entreprises dans un cadre qu'ils espèrent plus fertile, en pleine nature.
Situé près de la commune de Saint-Victor-de-Buthon dans le parc naturel du Perche - à 1 heure de voiture au Sud-Ouest de Chartres - le MutCamp est un incubateur « entouré de 45 hectares de forêts, de prairies et de vergers », lit-on dans le descriptif. L'espace est installé dans un corps de ferme qui comprend des chambres et un dortoir, un salon, une cuisine, un « makerspace » et deux pièces dédiées au travail. Le lieu est équipé du nécessaire : connexion Wi-Fi, vidéoprojecteur, découpeuse laser, imprimante 3D, etc.
Entre les neuf grandes villes labélisées « French Tech » et le futur incubateur géant de Xavier Niel à la halle Freyssinet en plein Paris, il faut bien reconnaître une chose : jamais on aura autant essayé de faire pousser les « jeunes pousses » dans du béton. C'est un peu la raison pour laquelle la Mutinerie - un espace de travail commun (« coworking ») parisien - a eu l'idée d'inviter ces jeunes entreprises dans un cadre qu'ils espèrent plus fertile, en pleine nature.
Situé près de la commune de Saint-Victor-de-Buthon dans le parc naturel du Perche - à 1 heure de voiture au Sud-Ouest de Chartres - le MutCamp est un incubateur « entouré de 45 hectares de forêts, de prairies et de vergers », lit-on dans le descriptif. L'espace est installé dans un corps de ferme qui comprend des chambres et un dortoir, un salon, une cuisine, un « makerspace » et deux pièces dédiées au travail. Le lieu est équipé du nécessaire : connexion Wi-Fi, vidéoprojecteur, découpeuse laser, imprimante 3D, etc.
L'incubateur a élu domicile dans un corps de ferme en pleine forêt - Crédit : MutCamp.
Les organisateurs ont voulu pousser le concept nature au-delà du cadre. Travaux de jardinage et soin des poules, chèvres, chats et lapins sont au programme ! En contrepartie, les entrepreneurs récolteront les « fruits » de leur labeur : « Légumes frais du jardin, œufs du poulailler, balades, feux de camp, ripaille et jeux de société ». Bref, le régime à base de pizzas et de soda ne semble pas au menu.
Être au tout début de son projet et cultiver un goût pour l'expérience de la vie commune sont aussi des prérequis. Après avoir déposé leur candidature - la date limite est fixée au 1er juillet - les start-up seront sélectionnées la semaine suivante, pour une rentrée programmée au 14 septembre. Sur place, elles bénéficieront de l'offre classique de tout incubateur : conseils de mentors, rencontres d'entrepreneurs, retours d'expériences... Mais il n'y a pas de financement.
Le MutCamp proposera enfin une réduction de 50 % sur les formations « Mutinerie School », ainsi qu'une formation avec des organismes de soutien à la création d'entreprise. Rendez-vous au mois de décembre, à la fin de cette première période d'incubation verte, pour tirer le bilan de cette « opération coup de foin ».
Pour des projets « verts »
Tous ne pourront pas y prétendre. Pour profiter de ce cadre ressourçant, les quatre start-up sélectionnées devront s'acquitter de 2 500 euros pour ce trimestre de pension complète. Les profils ciblés par le MutCamp se limitent aux projets dans les secteurs de la consommation collaborative, du social, de l'agriculture, de l'écologie, du « do it yourself », de l'impression 3D et de l'open source.Être au tout début de son projet et cultiver un goût pour l'expérience de la vie commune sont aussi des prérequis. Après avoir déposé leur candidature - la date limite est fixée au 1er juillet - les start-up seront sélectionnées la semaine suivante, pour une rentrée programmée au 14 septembre. Sur place, elles bénéficieront de l'offre classique de tout incubateur : conseils de mentors, rencontres d'entrepreneurs, retours d'expériences... Mais il n'y a pas de financement.
Le MutCamp proposera enfin une réduction de 50 % sur les formations « Mutinerie School », ainsi qu'une formation avec des organismes de soutien à la création d'entreprise. Rendez-vous au mois de décembre, à la fin de cette première période d'incubation verte, pour tirer le bilan de cette « opération coup de foin ».
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