Fin des zones blanches 2G : l'État va payer

Thomas Pontiroli
Publié le 24 février 2016 à 14h28

Les opérateurs ont jusqu'à la fin de l'année 2016 pour couvrir 100 % de la population française en 2G. Ils s'y étaient engagés en mai 2015 à Bercy. Alors que leur priorité aujourd'hui est la 4G - et que certains, comme SFR et Bouygues Telecom, sont très en retard sur le calendrier en zones peu denses - l'État a décidé de prendre les devants. Pour les aider à déployer la 2G, celui-ci annonce débloquer une enveloppe de 30 millions d'euros.

Les collectivités locales déploieront des pylônes de téléphonie mobile dans les 238 centres-bourgs concernés, et se feront ensuite rembourser par l'État. Charge ensuite aux opérateurs d'équiper les pylônes avec les antennes idoines. Dans un deuxième temps - entre la fin 2016 et 2020 -, la couverture mobile devra être étendue à 800 autres zones dites prioritaires (des sites touristiques par exemple). Pour cela, l'État allouera 80 millions d'euros.

Pour rappel, une zone de territoire est considérée comme couverte par un réseau mobile à partir du moment où il est possible de passer un appel téléphonique et de le maintenir durant une minute, à l'extérieur des bâtiments et en usage piéton. Autre chantier pour les opérateurs : ils devront achever de couvrir toute la population en 3G avant la fin juillet 2017 - ils s'étaient aussi engagés sur ce point à Bercy -, ce qui concerne 2 200 communes.


0320000008352254-photo-arcep-couverture-f-vrier-2016.jpg


À lire également :

Thomas Pontiroli
Par Thomas Pontiroli

Aucun résumé disponible

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles