Alors que la consommation de médias est en train de se délinéariser en raison de l'essor des plateformes de vidéo à la demande (VOD), et de vidéo à la demande sur abonnement (SVOD) comme Netflix, où en sont les usages ? Une étude Nielsen menée dans 61 pays auprès de 30 000 internautes conclut à de grandes disparités dans les pratiques, avec un taux de pénétration de 65 % dans le monde, mais 50 % en Europe et 39 % en France.
Disparité également dans le type de plateforme consultée. En Amérique du Nord par exemple, 35 % des internautes s'abonnent à des offres payantes pour accéder à ce contenu, en adhérant principalement à Netflix, Amazon ou Hulu. Même constat en Asie-Pacifique, où 32 % des téléspectateurs n'hésitent pas à bourse délier.
La publicité acceptée
Mais en Europe, ce taux tombe à 11 %. Ce chiffre pourrait être amené à se relever, tout du moins en France, où les opérateurs investissent de plus en plus dans les contenus, en nouant des partenariats avec des plateformes de streaming (vidéo et audio), en finançant du contenu exclusif, ou en achetant carrément des droits comme SFR avec le championnat anglais de foot. Leur objectif est d'inciter les clients à migrer vers les offres très haut débit.S'ils ne paient pas, alors les internautes sont exposés à de la publicité finançant le contenu. C'est le modèle que retiennent notamment les sites de replay des chaînes de TV. Et 56 % des Français disent accepter cette publicité.
Reste le support de consultation. À l'échelle mondiale, la TV l'emporte haut la main, avec 72 % des suffrages.
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