Blockchain : Carrefour se félicite d'une hausse des ventes des produits concernés

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 05 juin 2019 à 14h29
Mousline Blockchain (IBM)
(Crédits : Alexandre Boero pour Clubic.com)

Le distributeur tire un premier bilan positif de la technologie des chaînes de blocs, destinée à rassurer les consommateurs sur la provenance de produits alimentaires.

Testée depuis plusieurs mois dans les magasins Carrefour, la blockchain semble avoir autant séduit l'un des géants de la grande distribution que les consommateurs. Le groupe français a en effet annoncé, lors d'une conférence relayée par nos confrères de Reuters, avoir vu ses ventes augmenter grâce à l'utilisation de la technologie. De quoi prolonger et même renforcer l'expérience, jusqu'à la pérenniser dans le temps.

Une utilisation de la blockchain qui s'étend à divers rayons

Le buzz autour de la fameuse purée Mousline a donc fonctionné au-delà des espérances. Pour mémoire, Carrefour, Nestlé et IBM ont collaboré pour permettre aux clients de la grande surface, en flashant un simple QR code se trouvant sur l'une des boites en vente, d'avoir accès « à des données relatives aux différentes étapes de la vie du produit : production, composition du produit avec les variétés de pommes de terre utilisées, les contrôles qualité, les inspections, les dates et lieux de stockage avant la mise en rayon, l'acheminement vers les entrepôts, etc. », nous confiait récemment Luca Comparini, responsable blockchain pour IBM France.



Cette utilisation de la blockchain, Carrefour l'a prolongée sur une vingtaine d'articles dispatchés dans les rayons viande, lait et fruits. Dans le détail, les consommateurs pouvaient accéder à des informations détaillées sur des articles comme du poulet, du lait cru, des œufs, des oranges, du fromage ou du porc.

100 articles supplémentaires en 2019

En 2019, Carrefour a confirmé son intention d'étendre le dispositif en proposant 100 articles supplémentaires qu'il sera possible de scanner et de scruter dans les moindres détails, comme les différentes variétés de pommes de terre utilisées dans un paquet de purée Mousline.

Le groupe français devrait proposer de nouveaux articles qui touchent à l'alimentaire, mais devrait mettre un pied également dans des rayons un peu éloignés, au sein desquels les consommateurs recherchent une certaine sécurité, comme les produits pour bébé ou les produits dits « biologiques ». Carrefour souhaiterait également se servir de la blockchain pour la traçabilité des vêtements.

Que pensez-vous de ce dispositif blockchain ? En faisant vos courses, seriez-vous tenté(e) de dégainer votre smartphone et de scanner le QR code d'un produit sur lequel vous voulez tout savoir ?



Source : Reuters
Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (10)
manu0086

Je ne vois pas ce qu’ici la technologie “blockchain” apporte de nouveau… tout ce process était déjà traçable sans cette technologie qui n’est qu’un ersatz de blockchain.

La blockchain, ce n’est que du pur marketing pour faire croire qu’une entreprise est à la pointe de la technologie alors qu’elle n’apporte strictement rien de nouveau.

Et puis, c’est un peu has been aujourd’hui… l’IA a pris le relais.

Nmut

Ce n’est pas parce Clubic pousse le fait que les nouvelles infos accessibles à tous est due à la blockchain que le marketting le met en avant. D’ailleurs il me semble que cela n’apparait pas sur les paquets (pas vu en tout cas…).
Je trouve même que Clubic nous dise que cette nouvelle traçabilité est basée sur cette techno est intéressant (même si je suppose que c’est le service comm de Carrefour qui a fait le boulot).
Et je ne vois pas en quoi cela ne serait pas une blockchain derrière ça, c’est même tout indiqué, tu as des infos particulières à nous donner?

kervern

manu0086 dit pas betise, uniformisé standardiser, cela permettrer de scanner a l’entrée de ton frigo, et que ton mobile ou frigo te renseignerait qu’un produit sera bientot plus mangeable, cela permettrait aussi de te prévenir qu’il y a un rappel de produit par le fabricant, aprés c’est clair ce n’est que marketing, mais si l’état ou l’europe voulait bien s’en mélait, cela serait bénéfique !

philumax

ma mère me disait (c’est vrai qu’elle me disait ça) : si c’est marqué, c’est que c’est vrai…
à vous de voir.

carinae

oui d’accord mais qu’est ce que la Blockchain a avoir la dedans ?
La même chose peut etre obtenue avec ou sans elle …
Le terme Blockchain est parfois trés trés flou … (alors que c’est une technologie informatique …)

kervern

parce que c’est sécurisé, transparent, comme une sorte de torrent on peux pas tracer pour autant les utilisateurs et intervenant (quoique la un doute :p) c’est du cloud en évoluer !
par contre c’est clair que sur de produit alimentaire si chacun y va a sa sauce on va pas s’en sortir :stuck_out_tongue:

easydore

Perso je vais achetez mes pommes de terres direct à la ferme bio et je fais ma purée maison. On nous prend vraiment pour des cons avec tout ce marketing tout ça pour vendre encore et toujours de la m****. il on toujours pas compris que c’était fini ce temps la?

dredd

Parce que pour toi, un code barre, relié à des données dans des bases de données transactionnelles validées par des algorythmes ce n’est pas informatique ? Tu te rends compte que toutes les boites commerciales ne gèrent plus leur transactions, achats, ventes, inventaires, fichiers clients, historiques etc sur papier depuis longtemps ? C’est déjà soumis à la “technologie informatique” même sans blockchain. A la différence qu’ici, si quelqu’un va modifier de manière illégitime une des données de la chaine d’information (comme par exemple, le caractère bio de la production, la date de production, mettre “boeuf” à la place de cheval" ) ben ça ne sert a rien parce que “Boeuf” est déjà inscrit de manière indélébile dans un des blocs validés précédents et sur lequel on ne peut rien supprimer, qui est libre accès à à ensemble d’intervenant, aussi bien acheteurs que vendeurs qu’autorités, voir à absolument tout le monde.

Je sais que ça sonne marketting Blockchain, mais y’a quand même quelque chose derrière les gens.

Anaar

Je vois pas pourquoi foutrent une blockchain sécuriseraient plus la choses … Etant donner que les fournisseurs obéissent a leur acheteurs, ils peuvent rentrer des infos erronés des le début et la blockchain n’y verra que du feu vu qu’elle ne fait que vérifier les infos qui lui sont renseigner. Les groupes comme Carrefour/Auchan/Inter etcetc n’ont pas besoin de modifier les données en cours de route. Le scandale comme celui de Findus n’aura par exemple pas pu être éviter grâce a cette techno. A partir du moment ou les infos sur la blockchain ne sont pas rentrer par un organisme indépendant, c’est inutile. C’est comme foutre un cadenas inviolable sur une ta porte d’entrée et laisser toutes tes fenêtres ouvertes …

philumax

Malgrés la “traçabilité”, ça n’a pas empêché de vendre du cheval comme étant du bœuf.
Produire local est une idée : la longueur de la traçabilité, sera plus courte. Après, on peut jouer sur le mot " local "…

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles