Concernant l'examen du projet de loi sur les retraites par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, l'UMP, tout comme le Parti socialiste ont souhaité que personne ne « twitte ». Il faut dire qu'une pratique s'est glissée chez certains politiques en mal de visibilité médiatique, à savoir faire un compte-rendu (souvent avorté) d'une réunion pourtant à huis-clos.
Lors de la réunion de l'Assemblée sur la loi Hadopi ou pendant l'audition de Raymond Domenech, certains députés dont Lionel Tardy (UMP) faisaient suivre en direct, via Twitter, les débats. Ce même député a donc contesté la position du président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, Pierre Méhaignerie, de fermer au regard extérieur les communications autour des retraites.
Il semble donc que la classe politique ne sait pas trop sur quel pied danser avec ce débat. On notera seulement la différence temporelle entre des débats programmés à huis-clos afin d'éviter tout « parasitage » et la rapidité à laquelle une information peut être diffusée sur Twitter ou via les blogs. Un décalage qui, à coup sûr, devrait encore revenir sur le devant de la scène politique et médiatique...