Face à la grève, les autorités compétentes en matière de Basket, la NBA, viennent simplement d'interdire l'usage de Facebook et autres Twitter à ses membres et joueurs. En cas de violation de cette censure, la personne visée risque d'être condamnée au règlement d'une amende pouvant aller jusqu'à 1 million de dollars.
Depuis plusieurs jours, les négociations entre syndicats des joueurs, propriétaires de clubs et responsables de la NBA sont au point mort. Un « lockout » a donc été prononcé. Durant cette période, aucun nouvel accord portant sur les salaires de joueurs ne peut être trouvé. Afin d'éviter que des groupements de joueurs ne puissent négocier de leur côté, la NBA a donc interdit à chacun de communiquer via les réseaux sociaux.
L'interdiction imposée est donc plutôt dure, car outre le caractère original de ce règlement, elle soulève encore une fois la problématique paradoxale entre la rapidité de l'information et certaines obligations légales. Une question qui s'était déjà posée en mai dernier au Canada lors des élections fédérales anticipées. Afin d'éviter que les résultats ne soient divulgués avant le dépouillement complet des bulletins, les autorités responsables du scrutin avaient rappelé l'existence d'une loi interdisant aux personnes qui participent au déroulement des élections de les communiquer. Une mesure applicable aux réseaux sociaux.
Cette fois, l'interdiction devrait également être temporaire. Par contre, les propriétaires de clubs ont tout intérêt à respecter cette obligation. A défaut, ils pourraient ne pas participer à la « Draft » annuelle (recrutement de jeunes joueurs) et ainsi perdre des chances de gagner un titre.