Pas encore lancé, le nouveau réseau social BlueSky semble d'ores et déjà susciter un certain intérêt auprès des habitués de Twitter.
Pendant que Twitter va bientôt vous permettre d'acheter des articles de presse à l'unité, BlueSky, de son côté, entame son petit bonhomme de chemin sur les chapeaux de roue.
BlueSky : l'alternative à Twitter ?
Si vous ne connaissez pas BlueSky, sachez qu'il s'agit du nouveau réseau social décentralisé financé par Jack Dorsey, confondateur et PDG de Twitter jusqu'en novembre 2021. Disponible à l'heure actuelle uniquement sur invitation, le nouveau réseau social a bien l'intention de s'imposer progressivement comme une alternative de choix face à Twitter qui, depuis son rachat par Elon Musk, semble chaque jour sombrer un peu plus dans l'anarchie.
Les utilisateurs et utilisatrices de Twitter, inquiets pour l'avenir de la plateforme, commencent dès à présent à chercher une autre solution. Et pour cela, quoi de mieux que le nouveau réseau social soutenu par le créateur de Twitter lui-même ?
BlueSky : un horizon déjà dégagé ?
Comme le rapportent nos confrères de Ouest-France dans leurs colonnes, dont les données proviennent du cabinet Data.ai, la nouvelle application du fondateur de l'oiseau bleu a été téléchargée plus de 360 000 fois. Dans le classement de l'App Store, BlueSky est même au-dessus d'applications populaires telles que LinkedIn, Bing ou Zoom. Si ces données sont évidemment à relativiser, la popularité d'une telle application se jugeant notamment sur sa capacité à fédérer dans le temps, cela peut tout de même être révélateur de l'état dans lequel se trouve Twitter actuellement. De toute évidence, seul l'avenir nous le dira.
Si BlueSky a été lancé en février dernier sur iOS et à la fin du mois de mars sur Android, le réseau social n'est pas encore officiellement disponible pour tout le monde. Il faut préalablement s'inscrire sur une liste d'attente, qui compte pas moins d'un million de personnes, avant d'espérer avoir la chance de faire partie des premiers à parcourir le ciel bleu…
Source : Ouest-France