© Midjourney pour Clubic.com
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Les trafiquants de drogue font leur pub sur les réseaux sociaux. Voici les nouveaux noms de code de ces substances illicites.

La mise en relation entre acheteurs et vendeurs de substances illicites s'effectue de plus en plus sur Internet au travers des médias sociaux. D'après les informations rapportées par le média en ligne spécialisé Zataz, certains émojis auraient pris une signification particulière auprès des habitués.

Une plus grande portée auprès des jeunes adultes

Autrefois cantonnés à la vente dans les recoins isolés des rues, ayant par la suite envahi le dark web avec la naissance de supermarchés virtuels illicites, les dealers prospectent de plus en plus sur les réseaux sociaux. Ces derniers leur confèrent une visibilité plus accrue, mais surtout une plus grande portée auprès d'une population de jeunes adultes qui n'auraient peut-être pas franchi le pas de l'achat de certains produits.

La publicité du trafic s'organise souvent dans les shorts, ces vidéos courtes et la plupart du temps éphémères qui sont légion sur les médias sociaux comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram. Ces publications brèves et visibles par tous s'accompagnent régulièrement d'émojis, ces derniers désignant le type de drogues vendues.

© Zataz
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Les acheteurs contactent généralement le trafiquant à l'origine de la publication par le biais de la messagerie privée de l'application. Dès lors que la prise de contact est effectuée, la conversation bifurque sur une autre application de messagerie chiffrée comme WhatsApp ou Telegram.

Là où une grande partie des plus jeunes consommateurs de drogues se contentaient des substances les plus accessibles à l'achat comme les produits à base de cannabis, la diversification des molécules tend à s'étendre. Hormis l'aspect complètement illicite de l'affaire, des drogues puissantes et ayant parfois été préparées de façon douteuse se retrouvent dans les mains de consommateurs non avertis. Ces « drogues contrefaites » entraînent des prises de risques plus importantes que les dangers connus pouvant être induits par les substances en elles-mêmes.

Un trafic indépendant de la localisation

L'administration américaine chargée de la lutte contre les drogues (DEA) a déjà fait des liens entre ce procédé de vente de drogue en ligne et des décès survenus par overdose. L'organisme indique que ces trafics illicites s'établissent tant dans les grandes villes et leurs périphéries que dans les secteurs qui affichent une densité de population moindre.

Ce mode de publicité directement sur les réseaux sociaux se montre très présent sur le territoire français. De ce fait, comme le dit l'adage, il vaut mieux prévenir que guérir ! En ce sens, si de nombreux messages échangés peuvent paraître anodins, il peut être bon pour les parents de se renseigner sur ces nouveaux codes qui désignent des substances parfois addictives et mortelles.

Source : Zataz