Insultés sur Twitter, NKM et Copé demandent des excuses en 466 tweets

Olivier Robillart
Publié le 02 mai 2012 à 16h55
Un utilisateur de Twitter est accusé d'avoir proféré des injures à l'encontre de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Jean-François Copé. Les deux responsables politique ont donc attaqué l'auteur et demandent qu'il formule des excuses en direction de chaque personne ayant lu les tweets, soit 466 personnes.

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Sur son blog, Baptiste Fluzin explique les motifs pour lesquels deux responsables politique à savoir Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de campagne du candidat Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, l'ont attaqué devant le tribunal correctionnel de Paris.

Alors que ce cas n'a pas encore été jugé, il précise avoir injurié ces personnes publiques et publié des messages sur Twitter en proférant des insultes à leur endroit. Dans la citation à comparaître, ces deux responsables demandent à ce que ce blogueur soit condamné au paiement d'un euro au titre des dommages et intérêts ainsi que le règlement de leurs frais de justice.

En outre, les plaignants demandent à ce que l'accusé publie 466 fois sur Twitter, soit le nombre de vues du tweet concerné, un message d'excuse ainsi rédigé : « J'ai gravement injurié Jean-François COPE et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Je le regrette et leur présente mes excuses ».

De son côté, NKM a publié sa position sur son compte Facebook. Elle rappelle que l'audience n'a pas encore eu lieu et reconnait que cette peine « faisait sourire ». Toutefois, elle ajoute : « Cela ne me gêne pas. Ramener un adulte censément responsable à la puérilité de son attitude, en proposant à la Cour de lui infliger une peine en rapport avec la bêtise des faits qu'il a commis, je l'assume également ».

Pour rappel, la justice avait eu à traiter l'an dernier d'une situation relativement similaire. Dans une affaire opposant une société spécialisée dans le référencement à un éditeur de sites, le Tribunal de Commerce de Paris avait condamné ce dernier à publier la décision judiciaire sur tous les supports sur lesquels l'auteur était intervenu pour publier ses propos. Y compris sur le site de micro-blogging Twitter.

Cette fois, la condamnation, si elle est prononcée ainsi par la justice, aura, à coup sûr un caractère répétitif. Par contre, il n'est pas certain qu'elle revête un caractère pédagogique.
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