Alors que ce cas n'a pas encore été jugé, il précise avoir injurié ces personnes publiques et publié des messages sur Twitter en proférant des insultes à leur endroit. Dans la citation à comparaître, ces deux responsables demandent à ce que ce blogueur soit condamné au paiement d'un euro au titre des dommages et intérêts ainsi que le règlement de leurs frais de justice.
En outre, les plaignants demandent à ce que l'accusé publie 466 fois sur Twitter, soit le nombre de vues du tweet concerné, un message d'excuse ainsi rédigé : « J'ai gravement injurié Jean-François COPE et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Je le regrette et leur présente mes excuses ».
De son côté, NKM a publié sa position sur son compte Facebook. Elle rappelle que l'audience n'a pas encore eu lieu et reconnait que cette peine « faisait sourire ». Toutefois, elle ajoute : « Cela ne me gêne pas. Ramener un adulte censément responsable à la puérilité de son attitude, en proposant à la Cour de lui infliger une peine en rapport avec la bêtise des faits qu'il a commis, je l'assume également ».
Pour rappel, la justice avait eu à traiter l'an dernier d'une situation relativement similaire. Dans une affaire opposant une société spécialisée dans le référencement à un éditeur de sites, le Tribunal de Commerce de Paris avait condamné ce dernier à publier la décision judiciaire sur tous les supports sur lesquels l'auteur était intervenu pour publier ses propos. Y compris sur le site de micro-blogging Twitter.
Cette fois, la condamnation, si elle est prononcée ainsi par la justice, aura, à coup sûr un caractère répétitif. Par contre, il n'est pas certain qu'elle revête un caractère pédagogique.