Un récent sondage dresse un nouveau constat de la sociabilité adolescente aux États-Unis. Selon lui, les moins de 18 ans préfèrent échanger par SMS qu'avoir une conversation en face à face.
Les résultats du sondage de Common Sense Media montrent également que Facebook n'a définitivement plus la côte auprès des jeunes générations.
« Digital natives »
Voilà un constat que les plus de 25 ans ne peuvent pas comprendre. Toujours sociables, les millenials semblent en revanche préférer les conversations virtuelles aux rencontres en face à face. 35% des sondés ont répondu que les SMS, ou la messagerie instantanée, représentaient leur moyen de communication favori. 32% ont répondu en faveur des conversations en face à face.Un chiffre en net recul depuis 2012, où il récoltait 49% des réponses.
Les cartes ont également été rebattues en ce qui concerne les réseaux sociaux les plus plébiscités par les adolescents. En 2012, 68% des répondants élisaient Facebook comme leur réseau social favori. En 2018, seuls 15% des sondés font ce choix. Snapchat en revanche récolte 41% des suffrages, suivi par Instagram avec 22%.
Des effets psychologiques variables
L'étude dresse également un rapport éclairant sur l'effet des réseaux sociaux sur la psychologie des adolescents américains. Dans la grande majorité des cas, l'utilisation quotidienne des réseaux sociaux les font se sentir plus populaires, confiants et sûrs d'eux.Un résultat pourtant moins reluisant lorsqu'on le met en parallèle avec « l'échelle de bien-être socio-émotionnel » mise au point par les chercheurs.
Ainsi, 70% des sondés affirment se sentir parfois exclus lors qu'ils utilisent les réseaux sociaux. 43% d'entre eux ont déjà supprimé un post sur les réseaux car il n'avait pas récolté assez de « likes », et 43% également se sentent mal dans leur peau lorsqu'ils ne reçoivent aucun commentaire ou « like » sur leurs posts.
Enfin, 35% des adolescents ont déclaré avoir déjà été victimes de cyber-harcèlement.
Des révélations qui rejoignent celles qui ont émergé récemment en Grande-Bretagne, où de nombreux adolescents fuient désormais les réseaux sociaux.
Que pensez-vous des chiffres avancés par ce sondage ?