Les 28, 29 et 30 mai, les start-up ouvrent leur porte de garage. Dans le cadre de l'opération Startup Assembly, un millier de start-up accueilleront le grand public mais aussi les personnes en recherche d'un emploi. C'est d'ailleurs l'une des promesses de l'événement : réussir à pourvoir les 3 000 postes disponibles au sein de ces jeunes structures, pas toujours très visibles - les annonces seront toutes affichées sur frenchtechjob.com.
L'opération Startup Assembly remplace depuis 2014 les Journées du patrimoine des start-up - Crédit : Startup Assembly.
Marc-Arthur Gauthey, l'initiateur de Startup Assembly, déplore que « des milliers de jobs dans les start-up ne trouvent pas preneurs faute de candidats qualifiés ou de visibilité ». D'après lui, « chaque année, près de la moitié des participants sont des personnes en recherche d'emploi ou en reconversion professionnelle ». Des centaines d'embauches auraient lieu à chaque édition, raison pour laquelle l'organisation insiste dessus.
Recruter autour d'un barbecue
« Le véritable enjeu est de réussir à attirer les jeunes de 18 à 25 ans qui ne connaissent pas forcément cet écosystème alors que c'est là que ça recrute », nous expliquait le responsable lors de la précédente édition qui, depuis cette date, bénéficie de l'élan national insufflé par la mission French Tech. « On voit de plus en plus d'entreprises innovantes proposer de formidables opportunités de carrière, et paradoxalement elles ont parfois du mal à recruter », souligne de son côté Nick Leeder, patron de Google France et partenaire de l'opération.Mickael Froger, fondateur et PDG de Lengow - une solution pour créer des sites de e-commerce - ouvre les portes de son entreprise depuis trois ans. « Dès la première année, nous avons embauché une personne qui était venue au barbecue que nous organisions », se souvient-il. Il affirme avoir, depuis, beaucoup recruté, et disposer de cent postes à Paris et à Nantes en communication, marketing ou développement technique.
Les effectifs des start-up en hausse
Autrefois connues comme les Journées du patrimoine des start-up, celle qui voudrait devenir la « fête de la musique » des start-up a constaté qu'en cinq ans, les visiteurs sont constitués de 35 % de personnes en quête d'emploi ou de reconversion professionnelle, et de 15 % d'étudiants recherchant un stage ou un travail - il y a également 30 % d'autres entrepreneurs et 20 % de curieux. Plus de la moitié sont âgés de 18 à 30 ans.Selon les derniers chiffres obtenus par Startup Assembly, les effectifs des start-up françaises ont augmenté de 22 % avec 7 566 emplois créés en 2013, contre 6 190 en 2012, dont 91 % sont des CDI. Cette année, parmi les start-up présentes comme Leetchi, Bankin, Azendoo, A Little Market, IAdvize, KissKissBankBank, Ulule, Hast Paris, Capitaine Train, Selectionnist, 1001pharmacies, ou encore Wisembly, la moitié souhaite recruter.
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