A l'occasion du Blend Web Mix, qui se tient à Lyon, Boris Chalvron, directeur au cabinet de recrutement Urban Linker, a tenu à mettre en évidence les particularités du métier de développeur - et les difficultés lors d'une phase de recrutement pour une entreprise.
Sur le marché, il y a une pénurie de développeurs et ces derniers sont très largement convoités par les sociétés. A tel point que chacun d'entre eux reçoivent en moyenne entre 2 et 20 sollicitations par jour pour des compétences relativement classiques sur le framework PHP Symfony2 dans la région parisienne. Le comble, c'est que 57% des développeurs souhaiteraient être moins sollicités et estiment qu'on leur propose un peu trop d'offres d'emploi, que ce soit via e-mail, ou réseaux communautaires.
Au passage, pour un bon CV publié sur une plateforme de type Monster, un développeur peut espérer plus d'une quarantaine de propositions émanant de recruteurs en tous genres.
Si en France, le taux moyen de chômage est de 10,5 à 11%, il n'est que de 2% pour le développeur. En conséquence, il est 4 à 5 fois plus difficile pour une entreprise de recruter. En outre, 5% des développeurs interrogés par Urban Linker déclarent être en recherche de nouvelles opportunités et sont donc prêts à quitter leur entreprise pour une autre offrant un projet plus intéressant.
Alors qu'en 2012 le salaire moyen d'un développeur était de 38 000 euros, celui-ci est constamment réévalué au fil de l'évolution des technologies et des langages de programmation. Il est aujourd'hui de 43 000 euros. A la sortie d'école, un jeune diplômé peut aujourd'hui espérer entre 36 000 et 38 000 euros par an.