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Personne n'est épargné par la crise sanitaire que nous traversons en ce moment.

Petites, moyennes et grandes entreprises sont touchées de plein fouet par l'épidémie de coronavirus. C'est par exemple le cas du géant américain Disney.

Les parcs d'attractions en première ligne

Après de longues semaines de silence, Disney fait le point sur les conséquences financières de l'épidémie. Au total, ce monstre du divertissement qu'est Disney accuse 1,4 milliard de dollars d'impact négatif. En seulement un an, le bénéfice par action de la société a chuté de 63 %.

Un secteur a été particulièrement impacté par le confinement généralisé : il s'agit des parcs à thème de la compagnie. À elles seules, les six destinations (en ajoutant les bateaux de croisière Disney Cruise Line) représentent 1 milliard de pertes sur les 1,4 milliard de dollars évoqués précédemment. En effet, tous les Disneyland sont actuellement fermés et aucune date de réouverture n'a été annoncée, sauf pour Shangai Disneyland. Ce dernier ouvrira ses portes à partir du 11 mai. Cependant, le parc tournera au ralenti et n'accueillera que 24 000 personnes par jour contre 80 000 habituellement.

Merci Disney+ ?

Bien entendu, les parcs Disney ne sont pas les seuls à générer des pertes puisque la fermeture des salles de cinéma a également fait très mal à la société. Et Disney+ dans tout ça ? Le service de streaming se porte plutôt bien puisqu'il compte désormais 54,5 millions d'abonnés à travers le globe. Pour le coup, le confinement a entraîné un réel bond des abonnements et, comme le déclare Le Figaro, les activités « en direct avec le consommateur » pointent à 4 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur un seul trimestre.

Pourtant, ce domaine est toujours fortement déficitaire pour Disney avec ses 812 millions de dollars de pertes. Enfin, il n'y a pour l'instant pas de quoi s'inquiéter pour la survie de la multinationale américaine. Malgré les résultats en berne, elle annonce tout de même des recettes trimestrielles globales de 18 milliards de dollars.

Sources : IGN / Le Figaro