Le « Siri Assistant » propose à l'utilisateur d'entrer, en les prononçant, ses requêtes au sein d'une interface unique. A partir de là, l'application exploite les éventuelles données de localisation disponible (GPS), puis passe par les interfaces de programmation de services partenaires (API) pour chercher l'information demandée.
« Trouve moi un restaurant pour deux dans le quartier », « quels films joue-t-on au cinéma ce soir », « quel est le meilleur chemin pour rejoindre le métro » : voilà le type de requête qu'est susceptible de traiter Siri qui, aux Etats-Unis, fonctionne en interaction avec des services comme Citysearch (guide des bonnes adresses) ou OpenTable (annuaire et réservation en ligne de restaurants).
Une fois sa requête interprétée, l'utilisateur accède au sein du logiciel à une proposition de réponse qui tient compte de l'heure où de sa position géographique, l'objectif étant pour Siri qu'il ne soit plus qu'à un clic de l'action qu'il désire accomplir.
Le montant de la transaction n'a pas été confirmé. Il porterait toutefois sur une somme comprise entre 100 et 200 millions de dollars, d'après certains analystes. En février dernier, Siri avait levé 24 millions de dollars pour financer son développement.
Assez proche de ce que propose déjà Google aux Etats-Unis - via, notamment, son application iPhone - le service Siri pourrait donc un jour être intégré à l'iPhone, au sein duquel il viendrait enrichir le module de contrôle vocal. Un bon moyen de court-circuiter les moteurs de recherche traditionnels, tout en générant de nouveaux revenus ? Siri, dont l'usage est gratuit, compte en effet se rémunérer par le biais d'une commission sur toutes les transactions payantes effectuées par son intermédiaire.