© Apple / shutterstock
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L'App Store est l'objet d'une attention assez phénoménale d'après les chiffres qui ont été révélés par la firme de Cupertino.

Quand on développe une application, si elle n'est pas disponible sur le Play Store (pour Android) ou l'App Store (iOS), elle ne peut, en général, pas être profitable. Alors les développeurs multiplient les demandes pour être présents sur ces magasins d'applications. Et du côté d'Apple, les rejets sont légion !

1 783 232 applications sur le magasin

Ne vous êtes-vous jamais demandé combien il pouvait y avoir d'applications dans l'App Store ? Après tout, si vous êtes l'heureux propriétaire d'un iPhone 13 Pro ou d'un iPhone 14, vous savez qu'il est possible de trouver un service pour presque chacune de vos recherches. Ce qui n'a rien d'étonnant quand on regarde le rapport 2022 App Store Transparency Report, tout juste publié par Apple.

En effet, selon le géant américain, l'App Store comptait à la fin de l'année dernière 1 783 232 applications. Un chiffre impressionnant, mais qui doit être mis en relation avec le nombre de projets soumis, chiffre comprenant à la fois les nouvelles applications, mais aussi les mises à jour de celles déjà présentes sur le magasin. Ainsi, 6 101 913 de « dossiers » auraient été soumis à l'App Store.

L'App Store, l'exigence ?
L'App Store, l'exigence ?

Près de 25 % de rejets

Et les équipes d'Apple semblent avoir un certain niveau d'exigences, 1 679 694 de soumissions ont d'ailleurs été rejetées par l'entreprise californienne. Le rapport, qui est né à la suite d'un accord à 100 millions de dollars passé en 2021 entre Apple et les développeurs de l'App Store, nous montre aussi quels sont les pays qui demandent le plus de retrait d'applications.

De manière assez peu étonnante, sur les 1 474 demandes émises par des gouvernements, 1 435 l'ont été par la Chine. Pékin est suivie, très loin derrière, par l'Inde (14), le Pakistan (10) et la Russie (7). Apple a, de son côté, retiré de son magasin 186 195 applications, et affirme avoir empêché des transactions frauduleuses dont le montant cumulé serait d'un peu plus de 2 milliards de dollars.