Dans le guide des bonnes pratiques à destination des développeurs, Apple explique désormais que « les applications peuvent faciliter la transmission de monnaies virtuelles approuvées, à condition qu'elles le fassent dans le respect de toutes les lois fédérales et nationales des territoires où les apps sont proposées ». Une petite phrase qui permet de mieux préciser le point de vue de l'entreprise, sans pour autant l'assouplir. En effet, Apple ne fait qu'affiner son point de vue précédent, en contextualisant davantage : les monnaies virtuelles peuvent être utilisées, mais seulement dans certaines mesures. Dans les pays où le Bitcoin n'est pas considéré comme une monnaie, comme au Canada ou en Finlande, les applications prenant en charge ce type de paiement seront probablement rejetées.
Proposer des applications utilisant des monnaies virtuelles pourrait donc être un défi pour les développeurs désireux de toucher un maximum d'utilisateurs. Néanmoins, les clarifications apportées par Apple sous-entendent que ce ne sont pas les crypto-monnaies qui posent problème, mais le cadre légal de leur utilisation. Une manière de se dédouaner diront certains. Pour d'autres, ce sera peut-être le début d'une explication.