Messageries

Mio vise à rendre les logiciels de visioconférence interopérables, en rendant la communication limpide entre Slack, Teams, Zoom, Webex et autres concurrents.

Nous avons pris le pli de voir évoluer des systèmes propriétaires dans le monde de la technologie – il en va de même pour les plateformes de communication qui pourraient vouloir garder leurs cercles fermés. Cependant, plusieurs facteurs, notamment les récentes périodes de confinement à répétition, ont fait évoluer l’état d’esprit de ces applications qui optent aujourd'hui pour plus d’interopérabilité. C’est là où Mio entre en scène…

Que sait-on sur la startup Mio ?

Discuter sur divers services de messagerie est souvent un jeu d’enfants pour les membres d’une même entreprise. Mais pour ce qui est d’interagir avec d’autres organisations à travers des réunions virtuelles, en passant par des applications de chat différentes, la tâche est parfois beaucoup plus compliquée.

Mio a été fondée en 2016 à Austin par Tom Hadfield et James Cundle, dans le but justement d'apporter une assistance aux entreprises pour collaborer sur les plateformes de messageries telles que Zoom, Cisco Webex, Microsoft Teams et Slack. 

La jeune startup américaine a réussi une levée de fonds atteignant les 8,7 millions de dollars dans la série A. Ces fonds seraient prévus pour l’amélioration de leurs services, la prise en charge d’autres plateformes telles que Google Chat, Symphony ou le Workplace de Meta, mais aussi pour le déploiement de nouvelles fonctionnalités permettant aux utilisateurs de synchroniser leurs statuts sur différentes applications afin d’unifier leurs moyens de communication.

Vers une nouvelle ère d’interopérabilité

Mio construit un réseau de travail étendu permettant à des utilisateurs et utilisatrices d’applications de chat différentes de pouvoir collaborer. Un utilisateur de Slack pourra donc aisément interagir avec un utilisateur d’une autre plateforme de messagerie concurrente. Étant donné l’utilisation croissante de ces plateformes depuis la pandémie, cette interopérabilité est d'autant plus bienvenue.

D’autres firmes ont déjà tenté de relever le défi avant Mio, comme Nextplane ou encore Matrix. Des solutions qui offrent à leurs utilisateurs une messagerie décentralisée avec des ponts vers Discord, Slack et autres applications de chats – n’incluant cependant ni Zoom, ni Webex ou Teams.

En misant sur l’interopérabilité des messageries, notamment dans le cadre professionnel, Tom Hadfield précise que Mio a pour objectif d’atteindre ce qu'il qualifie de « Nirvana de la collaboration », une utopie où tout le monde pourrait interagir et collaborer, qu’importe l’application de chat utilisée.

Source : TechCrunch