Larry Page, le PDG et cofondateur de Google, vient de dévoiler un plan d'investissement dans la recherche et le développement (R&D) dans le domaine des énergies renouvelables. Son but est avant tout économique : produire de l'électricité à partir de sources renouvelables qui soient moins chère qu'à partir de sources fossiles.
Ce n'est pas la première fois que Google investit dans les énergies renouvelables. Le géant a déjà acheté des usines solaires, géothermiques, des parcs d'éoliennes ou fait installer des panneaux photovoltaïques sur plusieurs de ses bâtiments. Mais c'est un peu différent aujourd'hui, puisque Google veut développer sa propre technologie de production d'électricité renouvelable. Il compte capitaliser sur son portefeuille de brevets liés aux énergies propres et l'équipe de R&D mise sur pied devra apporter une solution commercialisable, efficace et peu coûteuse.
« Nous passons la plupart de notre temps sur la recherche et la publicité, » explique Larry Page. « Mais pour les gens en dehors de l'entreprise, ce qui est plus intéressant c'est quelle est la dernière chose folle que Google ait faite. » Il explique ainsi le paradoxe de son entreprise, et les difficultés pour investir dans les énergies renouvelables. Si ce projet RE(signe inférieur)C (renewable energy inférieur à coal, ou les énergies renouvelables moins chères que le charbon) intéresse particulièrement Google et ses ingénieurs, les actionnaires ne suivent pas toujours.
Larry Page semble relativiser cependant, le projet RE(signe inférieur)C ayant un enjeu fort : rendre les énergies renouvelables moins chères que le charbon en quelques années. Cinq personnes seraient affectées au projet. « Leurs ordres sont claires : Vous n'allez pas concevoir des expérimentations de laboratoire, vous allez concevoir des systèmes utiles qui doivent délivrer des résultats efficaces au niveau prix au monde réel. »