Lors de l'entretien, la France a donné 2 mois aux deux parties pour qu'un accord « sur une base négociée » soit trouvé. A défaut, une loi régissant cette activité pourrait être programmée. Texte auquel éditeurs et Google devront alors se plier.
Interrogé par le New-York Times, Eric Schmidt a pris acte de cette position mais précise que Google ne paiera pas « pour des contenus que nous n'hébergeons pas. Nous sommes très clairs sur ce point ». Prenant le cas de la presse brésilienne (dont les éditeurs de quotidiens ont choisi de déréférencer leurs contenus), le dirigeant ajoute que « les éditeurs sont libres d'adopter la posture qu'ils souhaitent et la concurrence est forte dans ce pays, c'est pourquoi nous ne sommes pas concernés outre-mesure par les mesures qui y sont prises ».
Reste à savoir sur quel terrain d'entente pourront se retrouver éditeurs et Google. Si la firme ne souhaite visiblement pas mettre à la main à la poche, l'association de la presse d'information politique et générale évoquait clairement dans son projet qu'une « rémunération équitable peut être versée aux organismes de presse lorsque des liens hypertextes permettent d'accéder aux contenus présents sur leurs sites Internet ».