« Nous ne faisons pas toujours les choses bien », affirme ainsi Matt Brittin, directeur de la division européenne de Google dans une interview recueillie par le magazine Politico. Et d'ajouter : « En ce qui concerne l'Europe : nous avons compris. Nous comprenons que les gens ici n'ont pas la même attitude que les utilisateurs aux États-Unis face à quoi que ce soit ».
Au terme d'une pré-enquête de plusieurs années, la Commission européenne expliquait mi-avril vouloir scruter les pratiques de Google sur le terrain de la comparaison des prix, mais également au sujet d'Android. Le géant californien est accusé d'entretenir un abus de position domainante.
La Commission a reçu de nombreuses plaintes et en aurait retenu 19 dont celles de Microsoft, Expedia, Yelp ou TripAdvisor. Toutefois l'homme remet en cause les accusations de Margrethe Vestager, commissaire européen chargé de la concurrence et ayant formellement ouvert une enquête.
Pour M. Brittin, il n'y a aucune preuve selon laquelle les consommateurs européens ont été affectés d'une manière ou d'une autre par la position de Google sur le Vieux Continent. Il souligne par ailleurs que les plaignants sont principalement des sociétés américaines souhaitant étendre leurs activités outre-Atlantique ou des groupes soutenus par des firmes américaines.
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