Google réfute en bloc les critiques émises par la Commission européenne. Pour la firme américaine, aucune de ses pratiques ne permet d'affirmer qu'elle abuse de sa position de dominance sur le marché des comparateurs en ligne (Google Shopping) ou des systèmes d'exploitation mobiles.
Dans une note publiée sur son blog officiel, la société conteste les accusations et pointe même du doigt plusieurs concurrents directs en matière de recherche de produits, Amazon ou eBay. Google estime qu'il contribue également à l'accroissement général du secteur de l'e-commerce en permettant de renvoyer les internautes vers des agrégateurs tiers.
Pour rappel, les critiques des instances communautaires portent principalement sur la manière dont Google compare les prix. Les services en ligne du géant américain sont ainsi accusés de détourner artificiellement le trafic des outils de comparaison de prix concurrents et d'empêcher leur développement.
Second point d'achoppement, le système d'exploitation mobile maison. La Commission européenne reproche à la firme américaine l'utilisation faite d'Android, qu'elle qualifie de système à code source libre « ce qui signifie qu'il peut être librement utilisé et développé par n'importe qui ». Toutefois, cette logique d'ouverture coïncide mal avec l'éventail d'applications et de services propriétaires disponibles sur Android. « Pour obtenir le droit d'installer ces applications et services sur leurs appareils Android, les fabricants doivent conclure divers accords avec Google », explique la commission.
Google se dit à présent prêt à être reçu par les instances communautaires et ainsi défendre sa position.
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