Selon des informations rapportées par Bloomberg, une vente de la société ne serait pas exclue. Racheté en 2013, Boston Dynamics était un partenaire de l'armée américaine. Spécialiste de la robotique, l'entreprise disposait dans son catalogue des prototypes de robots capables de se mouvoir à 4 pattes. Elle est ensuite allé plus loin dans la recherche en dévoilant plusieurs versions d'Atlas, un robot humanoïde en mesure de se déplacer en extérieur.
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Ces avancées technologiques ne sont cependant pas un gage de rentabilité. Boston Dynamics n'aurait ainsi pas convaincu la direction du potentiel économique de ses robots. Aucun produit susceptible de générer des revenus ne serait programmé d'ici deux années.
Si l'engouement autour de ces projets a été certain, Google prend également au sérieux les questionnements notamment sociaux posés par ces recherches. Courtney Hohne, porte-parole de Google X explique « nous avons clairement noté de l'enthousiasme de la part de la presse tech mais nous constatons également des tendances négatives sur des sujets tels que le remplacement des travailleurs humains par des robots ». Délicat, le sujet semble avoir été porté à l'attention de la direction de Google. Ce type d'argumentaire récurrent pourrait pousser la firme à modifier son angle d'attaque dans la robotique.
Atlas est déjà habitué à prendre des coups
A ces questionnements économiques et sociaux s'ajouteraient des bisbilles internes à la division robotique de Google. Baptisée Replicant, cette entité regroupait Boston Dynamics mais également d'autres sociétés entrées depuis dans le giron de la firme. Rapidement, des tensions auraient éclaté entre plusieurs services.
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