Les autorités européennes exigent des informations très claires et précises
Google, Facebook et Twitter sont à nouveau scrutées par Bruxelles. Les griefs de la Commission européenne et des autorités de protection des consommateurs tournent autour des procédures que les trois firmes ont mis en place pour la suppression de contenus contraires à la loi. Les autorités européennes sont également remontées contre des clauses limitant la responsabilité de ces firmes et autorisant la suppression unilatérale de contenus créés par les utilisateurs.Les trois firmes doivent également faire savoir dans quels délais elles gèrent les contenus présumés contraires à la loi. Il leur est également demandé de créer une page et une adresse mail dédiées aux requêtes des organismes œuvrant pour la protection des consommateurs.
Deux des trois géants technologiques ont déjà formulé leurs propositions
Selon Reuters, dont un journaliste s'est procuré les lettres envoyées en juin 2017 à Google, Facebook et Twitter par les autorités européennes, Bruxelles estime que les efforts qu'ils ont consentis jusqu'à présent sont insuffisants. Les trois géants d'Internet doivent modifier leurs Conditions générales d'utilisation avant septembre 2017 pour qu'elles ne contredisent pas les textes de loi en vigueur sur le continent.Dans leurs lettres, les autorités européennes demandaient à Google, Facebook et Twitter de soumettre leurs propositions avant le 29 juillet 2017, pour une mise en place avant fin septembre 2017. Selon une source proche du dossier citée par Reuters, deux des trois firmes ont soumis leurs propositions, une troisième ayant demandé un délai supplémentaire. La source a toutefois refusé de dire lequel des trois géants technologiques était dans cette situation.
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