Une nouvelle loi entrera en vigueur, à compter du 1er janvier 2020, pour l'ensemble de l'écosystème numérique californien. Le texte, qui équivaut au RGPD européen, devrait être respecté par Google, qui commence à prévenir ses partenaires.
Quelques jours après Microsoft, qui a déclaré sur son blog officiel veiller à l'application de la nouvelle loi californienne portant sur la protection des données personnelles, Google a emboîté le pas de la firme de Redmond, et a ainsi commencé à envoyer des courriers électroniques pour mettre au courant ses clients et partenaires Ad Manager, AdSense et AdMob, de l'application du nouveau texte à partir du 1er janvier 2020.
Les Californiens pourront faire obstacle à la vente de leurs données personnelles
La loi californienne sur la protection des renseignements personnels des consommateurs (California Consumer Privacy Act en sa version originale ou CCPA) s'appliquera bientôt à toutes les sociétés qui recueillent des informations personnelles liées aux habitants de l'État doré.Lire aussi :
Droit d'accès indirect : le ministre de l'Intérieur n'est pas obligé de vous fournir une copie de vos données
Droit d'accès indirect : le ministre de l'Intérieur n'est pas obligé de vous fournir une copie de vos données
Grâce à cette nouvelle législation, tout résident californien disposera du droit de retirer de la vente ses données personnelles, en utilisant un lien qui devra être visible dès l'ouverture d'un site, via une fenêtre de type « Ne pas vendre mes informations personnelles », placée en page d'accueil.
Une protection, certes, mais une protection moins coriace que le RGPD
Google indique, dans différents mails envoyés aux personnes ou entreprises clientes de ses services, entrer en conformité avec le CCP Act, et soutient la comparaison avec le Règlement général sur la protection des données personnelles européen, le RGPD, bien que le règlement européen soit plus contraignant encore, dans le sens où il impose une protection des données personnelles même lorsqu'elles traversent les frontières.Lire aussi :
8 millions de dossiers médicaux partagés ouverts en France, objectif 40 millions d'ici 2022
8 millions de dossiers médicaux partagés ouverts en France, objectif 40 millions d'ici 2022
La firme de Moutain View prévient ainsi les annonceurs de prendre les mesures nécessaires avec leurs conseillers juridiques, de façon à déterminer de quelle manière ils vont se conformer à la loi californienne. Cela passera notamment par le placement, en page d'accueil, du fameux lien dont nous parlions un peu plus haut, mais aussi par l'activation ou non d'un traitement des données restreint dans les produits proposés par Google, que ces annonceurs utilisent.
Les éditeurs devront aussi se rapprocher de leurs conseillers, en plaçant le même lien sur leur site et/ou dans leur application.