À quelques jours du lancement de l’IFA à Berlin (du 3 au 5 septembre), Huawei met en branle la machine communicationnelle. Comme l’an passé, le géant chinois profitera de sa venue pour nous présenter une myriade de nouveaux produits, dont le dénominateur commun pourrait être son nouveau SoC Kirin de dernière génération.
Notez que le terme « dernière génération » est ici à prendre au sens propre, comme au figuré. En effet, sans le concours de TSMC (qui a récemment retiré ses billes), Huawei n’est plus en mesure de produire ses propres chipset. Pour ses prochains appareils, la firme de Shenzhen devra probablement se tourner vers Qualcomm ou MediaTek.
Une conférence prévue le 3 septembre
Sur son carton d’invitation, Huawei invite les participants à le rejoindre le 3 septembre à 12h, heure locale, afin d’assister au lancement de nouveaux produits censés concrétiser « la vision d’une vie augmentée par l’intelligence artificielle ». Tout un programme.
Plus intéressant, on découvre sur le poster un certain nombre de produits déjà commercialisés par Huawei. On comprend alors que l’ordre du jour sera conséquent pour le constructeur : écouteurs, laptops, téléviseurs, smartphones et wearables, sans oublier l’enceinte connectée et la tablette. Un sacré line-up qui, comme nous l’avons dit, a un dénominateur commun : une plateforme Kirin.
Conçues par Huawei et produites par TSMC, les chipset Kirin représentent le socle technologique de tous les produits commercialisés par la marque. Mais les récents développements de la guerre commerciale qui se joue entre Pékin et Washington ont poussé le constructeur à changer son fusil d’épaule.
Le Mate 40 sera le dernier Huawei équipé d’un SoC Kirin
Disons plutôt que le fusil se cherche une nouvelle épaule. Car depuis que TSMC s’est retiré de l’équation, Huawei n’a plus personne qui soit en mesure d’assurer un volume de production suffisant afin de ne pas gêner son carnet de commandes.
Si rien n’a encore été annoncé, beaucoup estiment que Huawei pourrait se tourner vers Qualcomm. Une entreprise américaine, fatalement soumise à l’interdiction de commercer avec le géant chinois, mais qui tente de faire pression sur le gouvernement américain afin de bénéficier d’un blanc-seing.
Il faut dire qu’un tel contrat s’annonce juteux ; Huawei n’étant autre que le constructeur expédiant le plus de smartphones dans le monde ces derniers trimestres.
Via : GSM Arena