Google aurait effectué une demande auprès du gouvernement américain afin de renouer les liens avec le constructeur chinois Huawei. La filiale d'Alphabet commencerait-elle à craindre les répercussions de la mise en avant des Huawei Mobile Services sur les smartphones de la marque ?
Alors qu'on avait cru, un temps, à un assouplissement des sanctions, Huawei reste bannie d'échanges commerciaux avec les entreprises américaines. La décision, qui date de plus de neuf mois maintenant, avait alors poussé Google à retirer au constructeur chinois sa licence Android.
Une concurrence sérieuse via l'AppGallery ?
Il s'agissait d'un coup dur pour le deuxième fabricant mondial de smartphones, mais l'entreprise paraît être parvenue à rebondir. Faisant le deuil des services Google, elle a ainsi décidé d'investir sur ses Huawei Mobile Services, qui comprend notamment l'AppGallery, son propre magasin d'applications, concurrent du Play Store.Ses derniers modèles, présentés cette semaine, comportent donc nativement cet écosystème développé par l'entreprise chinoise. C'est le cas de son nouveau smartphone pliant, le Mate Xs, mais également des smartphones de sa sous-marque Honor, les View30 Pro et 9X Pro.
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Une supplique envoyée au gouvernement Trump
En démontrant, de cette façon, sa capacité à se passer des services Google, Huawei pourrait faire de l'ombre au géant américain. C'est peut-être ce qui a poussé l'entreprise dirigée par Sundar Pichai à réagir. Car d'après le site allemand Finanzen, la société aurait formulé une demande auprès de la Maison Blanche, afin de travailler de nouveau avec le constructeur chinois. Il n'y aurait cependant aucune garantie que l'administration accepte cette requête - une telle dérogation étant rarement accordée jusqu'à présent - ni aucune indication sur le délai de réponse.De plus, on ignore ce que Google souhaiterait exactement obtenir. Aspire-t-elle à proposer de nouveau ses services mobiles sur les smartphones Huawei ? S'agit-il de pouvoir fournir un support quant à la version open source d'Android, utilisée par le fabricant ? Ou uniquement d'anticiper un potentiel renforcement de l'embargo ? Le mystère reste entier.
Source : BGR