Mise à jour en bas de page : IBM confirme les suppressions de postes.
La vague mondiale de licenciements chez IBM touche encore la France. Engagé dans une restructuration visant à supprimer 110 000 postes, soit 26 % de ses effectifs, le géant américain pourrait sabrer entre 300 et 500 postes dans l'Hexagone, a rapporté le syndicat Unsa à l'AFP, alors que la CFDT table de son côté sur un chiffre de 400.
Il s'agirait d'un plan « mixte », contenant des départs volontaires et des licenciements, et qui se poursuivrait en 2017, avec la suppression de 1 200 postes au total, toujours selon la CFDT. Depuis trois ans, les plans de départs se sont multipliés chez IBM France, avec 345 suppressions de postes en mai 2015, près de 600 en 2014 (avec un plan de sauvegarde pour l'emploi, et un plan de préretraite), ou encore 689 suppressions de postes en 2013.
Depuis la fin des années 1990, les effectifs d'IBM France ont littéralement fondu, selon les syndicats, passant de 26 000 salariés à environ 7 000 aujourd'hui. Dans le plan triennal de redimensionnement 2015-2017, la société prévoyait initialement de réduire la voilure de 929 postes, mais selon l'Unsa, ce chiffre a été relevé à 1 500.
Mise à jour du 23/03/2016 : La filiale française du groupe américain confirme qu'elle va se séparer de 360 collaborateurs, d'abord via un plan de départs volontaires. Le plan a été annoncé en comité central d'entreprise ce mercredi, et rapporté à l'AFP de source syndicale. Selon l'Unsa, vu le nombre de postes concernés et les profils visés, les départs volontaires devraient se transformer en départs contraints.
À lire :