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Le feuilleton de l'implantation nouvelle d'Intel en Europe se poursuit avec un épisode « transalpin » pour compléter la question allemande.

Depuis bientôt un an, Intel répète à l'envi son intention de développer son implantation sur le Vieux continent, profitant accessoirement des larges subventions octroyées par l'European Chips Act, un plan d'investissement de plus de 40 milliards d'euros sur dix ans.

Intel investirait 80 milliards d'euros sur dix ans

En août et à nouveau en septembre, Pat Gelsinger avait ainsi parlé de son intention de construire de nouvelles infrastructures. Le P.-D.G. d'Intel avait alors mentionné une enveloppe de plus de 80 milliards d'euros évoquant « un projet […] qui serait un catalyseur pour le secteur des semi-conducteurs, […] un catalyseur pour l'ensemble du secteur technologique ».

Très rapidement, c'est l'Allemagne qui a semblé la mieux placée pour être la terre d'accueil du cœur de ce projet, la nouvelle usine de fabrication de puces. Il y a plusieurs semaines, nous confirmions ce choix avec, semble-t-il, le site de Dresde qui tenait la corde. Il était alors aussi question de la mise en place d'un site d'assemblage en Italie.

Une usine d'assemblage en Italie

Ce second point est aujourd'hui confirmé par diverses sources même si, encore une fois, Intel se garde bien d'annoncer publiquement la chose. À en croire les informations publiées par Reuters, les discussions seraient bien avancées entre Intel et l'Italie alors que l'on évoque un montant de 4 à 8 milliards d'euros pour cette usine « d'assemblage ».

La structure viendrait en complément de l'usine allemande, bien que des doutes subsistent encore. Cette nouvelle structure serait équivalente à celle qu'Intel envisage de mettre en place à Penang, en Malaisie. Il s'agit en revanche d'une mauvaise nouvelle pour la France alors qu'en début d'année 2021, le pays semblait plutôt en bonne position.

Aujourd'hui, les dernières rumeurs évoquent plutôt la mise en place d'une structure de recherche et développement dans l'Hexagone, la partie purement industrielle étant donc axée sur l'Allemagne et/ou l'Italie.