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Un retrait du marché de la carte graphique dédiée immédiatement démenti par l'un des responsables d'Intel.

Alors que l'on attend toujours de voir les premières cartes graphiques Arc A580, A750 et A770 chez les revendeurs, une rumeur se fait de plus en plus insistante, celle d'un retrait d'Intel du marché de la carte graphique dédiée dès l'année prochaine.

Performances par trop inférieures aux attentes

Relayée par plusieurs médias, la rumeur est notamment née d'une vidéo publiée par Moore’s Law is Dead. Sur sa chaîne YouTube, l'informateur est on ne peut plus clair : Intel stoppera son activité GPU dédié peu après la sortie de sa seconde génération, Battlemage.

Souvenez-vous, nous sommes en août 2021 et Intel sort l'artillerie lourde pour officialiser son retour sur le marché de la carte graphique dédiée. Le fabricant y annonce quatre générations qui se succéderont à partir de 2022 : Alchemist, Battlemage, Celestial et, enfin, Druid.

Aujourd'hui, Moore’s Law is Dead se montre très pessimiste. Il précise que la décision serait déjà prise chez Intel et avance deux explications : le coût serait bien plus important qu'escompté et, surtout, les performances ne seraient pas en ligne avec les objectifs.

Intel dément dans la foulée

Toujours selon notre informateur, appuyé par quelques autres sources comme Anthony Garreffa de TweakTown, la sortie des cartes Alchemist devrait se faire, mais dès la génération suivante – Battlemage – Intel va réduire la voilure en se focalisant sur l'entrée/milieu de gamme.

Par la suite, il se pourrait que les travaux menés dans le domaine du GPU soient utilisés sur d'autres produits. On imagine alors Intel se focaliser sur des iGPU associés à ses prochaines générations de processeurs ou à des puces aux objectifs ciblés sur le grand public.

Ces rumeurs ont fait réagir Raja Koduri, un des responsables d'Intel. Via Twitter, il a précisé ne pas comprendre ces rumeurs : « Elles n'aident pas l'équipe qui travaille dur pour commercialiser ces GPU […] Qui aident-elles ? Nous n'en sommes qu'à la première génération et, oui, nous avons d'autres obstacles à venir, mais nous persistons ».