Un nouveau partenariat signé par Microsoft laisse entendre que les jeux PC de ses écuries pourraient globalement rejoindre xCloud.
Le géant américain s'est en effet engagé (une nouvelle fois) dans un partenariat de dix ans, avec cette fois l'opérateur internet mobile britannique EE.
En voilà une bonne idEE
Après s'être rapprochée de GeForce NOW, Ubitus et Boosteroid pour y intégrer ses jeux PC, la branche gaming de Microsoft continue de distribuer les deals relatifs au cloud gaming, avec cette fois EE. Il s'agit d'un opérateur internet mobile britannique avec lequel la firme avait déjà un accord autour du Xbox Game Pass.
Le patron de Xbox Phil Spencer a ainsi annoncé sur son compte Twitter que « Microsoft et EE étendent leur partenariat avec un engagement de dix ans pour apporter les jeux PC de Xbox et Activision Blizzard (encore faut-il que le rachat passe) aux clients d'EE ».
À l'heure actuelle, EE ne dispose pas de son propre service de cloud gaming et n'envisage pas de changer cela dans un avenir proche. L'opérateur avait toutefois la volonté de fournir des services de qualité à ses clients joueurs. Ce partenariat avec Microsoft trouve donc tout son sens.
Aujourd'hui le Royaume-Uni, demain le monde ?
Il s'agit d'une première pour le service Xbox Cloud Gaming. Pour l'heure, celui-ci n'offre globalement l'accès qu'aux jeux Xbox One et Xbox Series X|S en utilisant d'ailleurs le puissant hardware de la Series X. Il apparaît peu probable qu'un tel accord soit le seul que prépare la branche gaming de Microsoft.
Nous pourrions ainsi voir bientôt fleurir d'autres partenariats de ce type visant à rendre accessibles les jeux PC sur xCloud à travers le reste du monde. Mais pour cela, il faudra en muscler sérieusement l'infrastructure en vue d'espérer rivaliser avec le très puissant service GeForce NOW Ultimate.
En lisant entre les lignes, on peut également y voir une nouvelle manœuvre de la part de Microsoft pour adoucir les dernières autorités de la concurrence réfractaires à son rachat d'Activision Blizzard à hauteur 69 milliards de dollars. En principe, l'Europe est prête à l'accepter, mais il reste encore à convaincre la CMA britannique et la FTC américaine, qui continuent d'y opposer une certaine résistance.
Source : Phil Spencer sur Twitter