Le plan serait donc des plus drastiques pour Motorola Mobility, sommé de jouer des coudes dans un marché de la téléphonie très concurrentiel. Il est également la conséquence directe du rachat par Google voilà un an. A l'époque, la transaction était évaluée à 12,5 milliards de dollars et était destinée à dynamiser l'écosystème des smartphones et tablettes sous Android.
Depuis l'annonce de l'acquisition par Google, Motorola Mobility s'est déjà séparé de 800 employés au mois d'octobre 2011. Même si ce premier mouvement n'était pas lié, selon la direction, au rachat, le départ de 4 000 collaborateurs à travers le monde pourrait être le signe d'une restructuration de grande ampleur au sein de la division.
Mise à jour
L'information selon laquelle Motorola Mobility supprimera une partie de son personnel vient d'être confirmée par Google. Dans un document présenté au gendarme américain de la Bourse (SEC), la firme précise que 4 000 emplois sont visés (sur un total de 20 000 employés).
Les deux tiers de ces départs concernent des collaborateurs situés en dehors des Etats-Unis. « En outre, Motorola prévoit de fermer ou de regrouper environ un tiers de ses 90 installations et de simplifier son portefeuille de produits mobiles en mettant plus l'accent sur des dispositifs plus rentables et innovants et non plus sur les feature phone », précise la note.
Le société indique qu'elle accompagnera les salariés touchés dans leur recherche d'emplois et devrait régler 275 millions de dollars consécutivement à cette vague de départs.
Version initiale publiée le 13/08/2012 à 11h08