Nokia a pourtant vendu 8 % de téléphones de plus que l'année précédente, un total de 111,1 millions d'unités, mais leur prix de vente moyen a continué à baisser pour plafonner à seulement 61 euros (contre 64 euros l'année précédente). Le prix de vente moyen d'un smartphone a notamment chuté de 181 à 143 euros en un an, celui d'un téléphone standard (embarquant un OS Series 30 ou 40) passant de 41 à 39 euros.
Ce sont donc les pays émergeants qui ont permis à Nokia de maintenir son chiffre d'affaires, comme en témoigne le tableau ci-dessous. Les États-Unis et le Moyen Orient délaissent la marque, tandis qu'elle stagne en Europe. Elle enregistre en revanche une forte croissance en Amérique Latine et en Chine.
« Nous avons terminé le deuxième trimestre avec de bonnes raisons d'être optimiste quant à notre avenir, » a indiqué un porte-parole de Nokia, « le marché continue à croitre à un rythme vigoureux, tiré par quelques uns des marchés les moins matures sur lesquels Nokia est fort ».
Nokia restait de loin le numéro un mondial du marché de la téléphonie mobile au trimestre précédent, d'après une étude Gartner. La marque avait une part de marché de 35 % en terme de ventes de téléphones, devant les 21 % de Samsung et les 9 % de LG, et son système d'exploitation Symbian représentait 44 % des ventes, loin devant les 19 % de RIM.