Au terme d'un examen attentif et de « débats approfondis », le conseil de surveillance de Vivendi affirme avoir retenu, à l'unanimité, l'offre Altice, qui selon un communiqué « correspond au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires, et répondant le mieux aux objectifs de Vivendi ».
Vivendi affirme avoir élaboré sa décision sur la base de quatre critères prépondérants : la qualité du projet industriel, la protection de l'emploi, les risques en matière de concurrence et, bien sûr, la valorisation de cette opération pour le groupe.
Celle-ci est estimée à plus de 17 milliards d'euros, répartis sous la forme de 13,5 milliards d'euros versés lors de la conclusion de la transaction, un complément éventuel de 750 millions d'euros et une participation à hauteur de 20% au sein du nouvel ensemble ainsi formé.
Au terme de ce processus de décision, Vivendi annonce la mise en place d'un nouvel engagement d'exclusivité réciproque avec Altice, courant pour le laps de temps nécessaire à la présentation du projet aux instances représentatives du personnel, ainsi que la mise en oeuvre des procédures d'autorisation au niveau administratif. Le tout n'aura cependant rien d'une sinécure : l'opération, scrutée par les Autorités de la concurrence et le pouvoir politique, sera vraisemblablement attaquée par le candidat déçu, Bouygues.
Ci-dessous, le détail de l'offre Altice retenue par Vivendi, lequel indique que le projet sera plus largement détaillé lors de son assemblée générale du 24 juin prochain.
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