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Numericable et la ville de Paris sont en conflit à propos du prix réglé par l'opérateur pour l'occupation de ses locaux. Après plusieurs années de différend, la municipalité menace la société de délocaliser ses infrastructures techniques. Rien ne dit pour autant que, suite à ce déménagement, les connexions des clients seront coupées.
Selon Les Echos, les faits remontent à 2009, année pendant laquelle Numericable a refusé de signer une convention. Cette dernière doit pourtant fixer les augmentations de tarifs pour l'utilisation de locaux de la ville de Paris sur lesquels les opérateurs déploient leurs infrastructures techniques. Depuis le début de l'opposition entre Paris et Numericable, l'opérateur devrait la somme de 8,37 millions d'euros pour l'utilisation de locaux appartenant à la capitale.
En attendant d'être payé, Paris considère qu'en cas de défaut de paiement « il pourra être procédé d'office au retrait des installations et à la remise en état des lieux ». De son côté, Numericable tient à rappeler que les négociations ne sont pas terminées avec la municipalité. La société entend donc trouver un nouvel accord avec les pouvoirs publics.
En attendant un règlement à l'amiable sur ce dossier, Jérôme Yomtov, secrétaire général de Numericable-SFR précise que cette affaire « ne changera de toute manière rien pour les abonnés, il n'y aura pas d'écran noir ». Interrogé par bfmbusiness, le responsable se veut donc confiant. Même son de cloche du côté de la mairie, qui précise qu'elle n'ira pas jusqu'à de telles extrémités.
Mise à jour
Numericable rentre dans le rang. L'opérateur vient d'assurer à la mairie de Paris qu'il s'engage à verser la somme de 8,37 millions d'euros au titre de redevances impayées. La société signera également « une nouvelle convention d'occupation du domaine public, conforme à la réglementation », précise la municipalité.
Une réunion entre Numericable et le directeur de cabinet de la Maire de Paris, Anne Hidalgo ce jeudi après-midi a permis de mettre fin au conflit. Suite à ce rendez-vous, l'opérateur va donc payer ses dettes et retirer ses recours devant la justice administrative.
(Publication initiale, jeudi 02 juillet à 11h49)
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