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Après avoir été attaquée et battue par Nokia pour violation de brevets, OPPO doit désormais faire face, en compagnie de son compatriote Xiaomi, au courroux du Nippon Panasonic. Les deux firmes chinoises sont en effet accusées d'avoir violé des brevets relatifs à une technologie 4G.

Habituels, pour ne pas dire routiniers, les procès entre géants de la tech sur fond de violation de brevets ou d'appropriation illicite de propriété intellectuelle ponctuent l'année à intervalles réguliers. On apprenait ainsi il y a quelques jours qu'OPPO et Xiaomi sont désormais en bisbille avec Panasonic pour l'utilisation illégitime d'une technologie 4G détenue par le géant japonais de l'électronique.

Une affaire qui dure depuis des années

Notons que cette brouille intervient après un précédent conflit entre Nokia et OPPO, qui a notamment encouragé cette dernière à quitter le marché français. Xiaomi, quant à elle, est également en procès avec Huawei pour des raisons similaires de violation de brevets.

Comme le rapporte le South China Morning Post, Panasonic affirme qu'elle n'a pas réussi à signer d'accord de licence avec les deux marques chinoises, et ce, en dépit des négociations conduites entre les trois entités depuis plusieurs années. Cette situation a donc poussé la firme japonaise à lancer une action en justice.

© Robert Way / Shutterstock
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L'action en justice comme dernier recours

Selon le média chinois, le procès intenté par Panasonic porte notamment sur l'utilisation par OPPO et Xiaomi de brevets essentiels aux technologies de communication cellulaires. D'après le géant japonais, cette action en justice serait par ailleurs une première dans son histoire, en tout cas sur le terrain des technologies cellulaires.

Dans le détail, OPPO aurait notamment enfreint des brevets relatifs à l'agencement des canaux, mais aussi aux méthodes d'exécution du codage de Huffman (un algorithme de compression).

Reste maintenant à savoir si une décision de justice défavorable à OPPO et Xiaomi pourrait contraindre les deux marques à se distancier de certains marchés, comme le marché européen. Compte tenu de la dynamique d'OPPO ces derniers mois, cette hypothèse n'est pas à écarter.