Après des résultats douloureux et des prévisions revues à la baisse en catastrophe, RIM a commencé à mettre en place son « programme de rationalisation des opérations au sein de l'organisation. » Autrement dit, et tel qu'exprimé par le PDG la semaine dernière, la « réduction des effectifs » a commencé.
Les premières têtes commencent à tomber chez le fabricant canadien des Blackberry et de la tablette Playbook. RIM a envoyé les premiers avis de licenciements à plusieurs employés de son siège de Waterloo (Canada), selon le journal local The Record. Ce dernier n'est pas parvenu à se faire confirmer les chiffres, mais il estime que 200 employés seraient d'ores et déjà concernés.
On ne sait toujours pas grand chose du plan de licenciement annoncé jeudi dernier par RIM. Alors que le fabricant compte 17 500 employés dans le monde, il justifie la réduction des effectifs par un trimestre difficile. Il envisage une année très en dessous de ses attentes, avec une perte de 1 milliard de dollars sur ses ventes annuelles par rapport à ce qu'il prévoyait précédemment.
The Record a contacté un porte-parole de RIM, Jamie Ernst, qui s'est contenté d'expliquer qu'il n'en savait pas plus que ce qui a été annoncé à la conférence de jeudi dernier concernant les licenciements. RIM espère que son plan de réduction des coûts lui permettra de limiter un peu la casse au niveau des résultats. Et que cela fera revenir les investisseurs, alors que son action a perdu 20% le lendemain de l'annonce des résultats trimestriels.