Alors que RIM s'apprête à lancer ses nouveaux smartphones, les actionnaires n'en démordent pas et demandent la mise en place de mesures concrètes pour redresser la société.
Au mois de mai, une plainte avait été déposée contre RIM demandant à ce que les actionnaires ayant acheté des titres entre décembre 2010 et avril 2010 perçoivent des droits de dommages et intérêts. Un mois plus tard, une lettre fut publiée sur Internet semblant provenir d'une employé haut-placé chez RIM et décrivant les incohérences et les erreurs dans la stratégie de la société.
Vic Alboini, PDG du cabinet d'investissement Jaguar Financial Group, regroupe un peu moins de 5% des actionnaires de la société et a récemment demandé à ce que la firme canadienne se place véritablement en concurrence avec l'iPhone d'Apple et Android. Dans un entretien recueilli par Bloomberg, M. Alboini explique n'avoir reçu aucune objection de la part des actionnaires. L'une des principales critiques concerne les positions de Mike Lazaridis et Jim Balsillie qui sont à la fois les deux co-PDG mais également les co-présidents de RIM.
Jaguar Financial Group suggère alors que RIM se mette en vente ou procède à une politique plus sévère concernant la revente des droits de licence de ses brevets. Selon les chiffres de ComScore, sur le marché des smartphones la part de RIM serait passée de 39% à 22% en seulement douze mois.