Z10 : BlackBerry crie au complot et ouvre une enquête

Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore, Rédacteur en chef adjoint.
Publié le 12 avril 2013 à 17h47
Face au propos d'un analyste du cabinet Detwiler Fenton, le constructeur canadien BlackBerry explique avoir ouvert une enquête auprès des autorités américaines et canadiennes.

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Au mois de février, la société BlackBerry lançait son nouveau smartphone Z10 donnant le coup d'envoi du système BlackBerry 10. Deux mois après son lancement, le terminal aurait été écoulé à 1 million d'exemplaires. Pourtant selon le cabinet Detwiler Fenton, les opérateurs observeraient un taux de retour anormalement élevé.

BlackBerry doit faire face à la rude concurrence d'iOS et d'Android et accuse un certain retard. Cependant depuis quelques temps la société BlackBerry tente de relativiser les propos des médias américains en expliquant à ses développeurs que les chiffres avancés sont parfois erronés. Face aux propos de Jeff Johnston la société a cette fois décidé de réagir en menant une enquête.

« Nous pensons que des partenaires-clés ont observé un taux de retour du Z10 très important et dans certains cas, ce dernier dépasse même le taux de ventes ». Tels furent les propos de l'analyste Johnston cité par le Wall Street Journal. Pour BlackBerry c'en est trop. Dans un communiqué officiel le PDG Thorsten Heins affirme : « les ventes du BlackBerry Z10 ont atteint leur objectif et les données que nous avons collectées auprès de nos revendeurs et opérateurs partenaires montrent que les consommateurs sont satisfaits de leur appareil ».

Soutenue par l'opérateur Verizon, la société réfute ainsi les propos de M.Johnston et précise que le cabinet d'analyse n'a pas souhaité donner plus d'informations sur la méthodologie utilisée pour affirmer de tels propos. BlackBerry a donc ouvert une enquête auprès de la SEC, l'organisme américain chargé de réguler et de contrôler marchés financiers. Des mesures similaires ont été prises auprès de l'OSC, la Commission des Valeurs Mobilières de l'Ontario.

La société conclut : « chacun peut avoir sa propre opinion sur la qualité des différents produits concurrents dans l'industrie du smartphone mais lorsque l'on fournit de fausses déclarations avec pour but d'influencer le marché, il y a des limites qui ont été franchies. »
Guillaume Belfiore
Rédacteur en chef adjoint
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