« Nous sommes en mesure d'offrir une valeur immédiate aux actionnaires, pendant que nous continuerons à exécuter une stratégie à long terme en tant que société privée, en mettant l'accent sur la fourniture de solutions d'entreprise de qualité et sécurisées aux clients de BlackBerry dans le monde », a déclaré Prem Watsa, patron de Fairfax Capital, dans un communiqué. Pour l'instant, celui-ci se dit donc en phase avec la réorientation stratégique annoncée vendredi par le conseil d'administration de BlackBerry, visant à repositionner la société sur le marché de l'entreprise et des utilisateurs prosumers, par opposition au gros du marché grand public.
Fairfax financera l'opération grâce au soutien de plusieurs banques dont Bank of America, Merril Lynch et BMO Capital Markets. À ce stade, l'accord n'est pas définitif, et le groupe peut jusqu'au 4 novembre écouter, voire accepter, une offre concurrente. Mike Lazaridis, cofondateur de BlackBerry, pourrait tenter sa chance avec le soutien des fonds Carlyle et Blackstone, indiquait lundi le Wall Street Journal.
Au 1er août dernier, Fairfax Capital gérait un portefeuille d'actifs valorisé quelque 36 milliards de dollars, essentiellement concentré autour des secteurs de l'assurance et de l'investissement financier.