BlackBerry traverse toujours une période compliquée. Même si ses résultats restent encore dans le rouge, le groupe redresse progressivement la barre et réduit ses pertes, notamment grâce à des coupes budgétaires drastiques. Pour sortir de l'ornière, la société canadienne dispose de deux atouts majeurs BES et BBM. A ces deux filons, le groupe souhaite ajouter un troisième élément : les objets connectés.
A l'heure où tous les géants se tournent vers ces appareils et services, BlackBerry tente de mettre en œuvre tous les moyens pour embrasser le domaine. Le groupe vient de créer une nouvelle unité, baptisée BlackBerry Technology Solutions (BTS), dont la tâche sera de concevoir de nouveaux services et produits connectés.
La création de cette division est la suite de plusieurs annonces du même type par BlackBerry. En début d'année, il a dévoilé sa nouvelle activité chargée d'optimiser QNX afin de le déployer sur un maximum d'objets connectés ainsi que dans les systèmes embarqués.
Plus récemment, la firme de Waterloo a dévoilé le Projet Ion, un programme qui a pour objectif de nouer des partenariats autour des solutions dédiées la gestion des mobiles de la marque. Une plateforme cloud sera proposée à ces mêmes partenaires afin de créer un écosystème complet pour les terminaux et autres objets connectés.
C'est pourquoi BlackBerry tente de réunir l'ensemble de ses atouts via BTS, sa division nouvellement créée. Celle-ci va rassembler Projet Ion, le système d'exploitation embarqué QNX, les produits des marques Paratek et Certicon mais également son portefeuille de 44 000 brevets en sa possession.
La division sera dirigée par Sandeep Chennakeshu, ancien président en charge des plateformes chez Ericsson Mobile et responsable des technologies de Sony Ericsson. Charge à lui de trouver les synergies nécessaires et de dégager de nouvelles sources de revenus pour le renouveau de groupe.