Les ventes mondiales de téléphones mobiles ont atteint 419 millions d'unités au second trimestre 2012. Un chiffre en baisse de 2,3 % par rapport à 2011, estime Gartner. Le cabinet d'analyses ajoute pourtant que malgré cette tendance, la demande en matière de smartphones est forte. Ces terminaux représentent en effet 36,7 % du marché total mais ne compensent donc pas totalement la baisse des ventes de feature phones.
Selon Gartner, cette baisse des ventes, inédite depuis 2009, trouve son explication notamment dans le ralentissement économique mondial. « Les consommateurs suspendent également leurs achats de nouveaux modèles dans l'espoir de voir des promotions plus tard dans l'année », ajoute l'analyste Anshul Gupta.
Au classement mondial des constructeurs, Samsung reste solidement accroché à la première place avec la vente de 90,43 millions d'unités. Le coréen pèse désormais 21,6 % du marché contre 16,3 au deuxième trimestre 2011. Nokia, malgré une baisse très sensible des ventes occupe la seconde place avec 19,9 % du marché (contre 22,8 % l'an dernier). Apple complète le podium avec 6,9 % de parts de marché (contre 4,6 % en 2011). Suivent ensuite ZTE, LG, Huawei, TCL, HTC (2,2 %), Motorola, et Research In Motion (1,9 %).
Android sur 64,1 % des portables vendus
Concernant les OS mobiles, Android se taille naturellement la part du lion en s'arrogeant 64,1 % du marché (contre 43,4 % au deuxième trimestre 2011). iOS arrive désormais en seconde position et reste stable par rapport à l'an dernier avec 18,8 %. Enfin, Symbian et Research In Motion (l'ensemble des OS embarqué dans les BlackBerry) occupent respectivement 5,9 et 5,2 % du marché. La chute est d'ailleurs vertigineuse pour ces deux constructeurs qui détenaient pourtant 22,1 et 11,7 % l'an dernier.
Bada et Microsoft arrivent en dernière position de ce classement mondial avec 2,7 % de parts de marché. Concernant l'OS de Google, la firme a récemment présenté en détails la ventilation de l'utilisation des différentes versions de ses systèmes d'exploitation. Le géant expliquait alors qu'Android 2.3 Gingerbread représente toujours l'essentiel du marché, avec un taux de pénétration de l'ordre de 60,6 %, contre 65 % au 1er juin dernier.