L'affaire s'envenime entre Toshiba, SanDisk et SK Hynix. Le groupe japonais et son partenaire américain estiment qu'un ancien employé a eu en sa possession des informations importantes relatives à la technologie NAND pour la mémoire flash. Cet ingénieur aurait été en mesure d'apporter ces données au concurrent SK Hynix.
Par la suite, il est reproché au groupe coréen d'avoir fait un usage de ces mêmes technologies. Toshiba considère que SK Hynix a ainsi gagné des parts de marchés et estime ses pertes à 1 milliard de dollars environ. C'est pourquoi il demande à la justice nippone de condamner son concurrent au paiement de la somme d'1, 08 milliard de dollars au titre des dommages et intérêts.
Pour Toshiba et SanDisk, l'enjeu est de taille puisque leurs composants sont intégrés dans les smartphones et autres tablettes tactiles. Le terrain est d'ailleurs relativement miné puisque Toshiba et SK Hynix s'étaient déjà combattus devant les tribunaux au sujet de l'utilisation de brevets pour la mémoire flash. Le procès débuté en 2004 s'était toutefois terminé sur la signature d'un accord de licence permettant l'utilisation croisée des brevets en cause.